We like, we share – Hey Listen Blog d'actualités sur l'art. jeu, 15 Déc 2016 13:00:12 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.7 E3 2016 : Nintendo présente son nouveau Zelda /?p=1425 /?p=1425#respond Sun, 19 Jun 2016 11:34:36 +0000 /?p=1425
L’E3, convention et conférence annuelle autour des jeux vidéos à Los Angeles se déroulant du 14 au 16 juin 2016, nous a présenté son lot de nouveautés ! Nintendo a bien sûr parlé de son nouveau Zelda : Breath of the Wild, récemment repoussé à 2017. Notre attente est grandement récompensée lorsque l’on voit la qualité du gameplay, des graphismes et les améliorations que Nintendo apporte à l’une de ses licences phare.

Le géant japonais présente un vaste open world – aucun chargement entre les zones de map – d’une beauté graphique surprenante ! C’est dans des tons aquarellés digne des films d’animations japonais que vous pourrez vous balader aux grès de vos envies en incarnant le célèbre Link. Nintendo apporte quelques changements au gameplay où le héros ne sera plus limité à ses armes habituelles – épée, lance-pierre, arc, etc. – mais pourra en récupérer auprès d’ennemis ou sur son chemin. De plus, suite à des changements de température en fonction des zones, Link devra s’équiper de tenues différentes permettant par ce même biais de personnaliser le personnage.
Vous allez maintenant pouvoir sauter selon vos envies, escalader et courir – tout en ayant une barre d’énergie afin de ne pas en abuser. La présentation de Nintendo ne montre aucun système de cœurs mais l’utilisation de nourriture pour se soigner ce qui change la donne !
Vous pourrez vous frotter à une centaine de donjons optionnels, dispatchés dans cet open world permettant à la fois de rallonger la durée de jeu et d’obtenir des éléments de personnalisation.
Enfin, une interaction intéressante avec les Amiibo est proposée, comme Link Loup par exemple qui va pouvoir être présent aux côtés de notre héros.

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L’insoutenable légèreté. Les années 1980 s’invitent au Centre Pompidou /?p=1338 /?p=1338#respond Wed, 20 Apr 2016 18:06:49 +0000 /?p=1338 Une fois de plus, la galerie des Photographies du Centre Georges Pompidou nous propose une exposition originale qui remet en cause nos présupposés sur l’Art photographique. Les années 1980, décennie délaissée du public et de l’histoire de l’Art, est souvent assimilée à une période de décadence qui a bouleversé la conception de l’art et de la culture par son « insoutenable légèreté ».

Martin Parr, The Cost of Living – Punk with her Mother, 1986, 61 x 70,5 cm, Epreuve chromogène, Centre Pompidou, Paris. © Centre Pompidou / J-C.Planchet / Dist. RMN-GP. © Martin Parr / Magnum Photos

Bazilbustamante, Le RVLC, 1984, 85,5 x 68 cm, Epreuve cibachrome.
Centre Pompidou, Paris. © Centre Pompidou / P.Migeat/Dist. RMN-GP. © droits réservés

Dès l’entrée de l’exposition, l’oeuvre de Bazilebustamante nous accueille avec son esthétique baroque, colorée et exubérante. D’entrée de jeu, nous savons à quoi nous attendre : les photographies des années 1980 sont  »pictorialistes », bien loin des clichés documentaires américains des années 1970. C’est peut être ça d’ailleurs, la légèreté des années 1980 : des tableaux photographiques loin du reportage documentaire ou du conceptualisme ! Mais cette exposition tend au final à nous démontrer le contraire.

Le Centre George Pompidou tente ici de revaloriser cette période artistique en mettant l’accent sur ses paradoxes et ses contrastes. Malgré son apparence, la photographie des années 1980 élabore une critique de la culture et de la société contemporaine. L’exposition présente ainsi différents thèmes qui ont marqués la réflexion de ces artistes photographes : l’individualisme grandissant, la théâtralité de l’espace social, la subordination à la société de consommation, l’épuisement de la culture moderne. Ces photographes qui ont voulu s’encrer dans un style non-documentaire sont alors présentés comme témoignant de la réalité contemporaine.

Mais malgré la portée critique de ces œuvres, mise en avant par l’exposition, nous sommes bien dans une photographie « fabriquée », mise en scène, jouant sur l’ironie, le pastiche, l’humour, le détournement et l’illusion. Les années 80 donnent alors à voir une esthétique de l’apparence, peu importe les domaines considérés et c’est ce dont témoigne l’oeuvre de Florence Paradeis, à travers cette photographie qui semble être le document d’une situation banale de la vie quotidienne. Or, ici la photographe ne saisie pas la réalité dans un instant précis. Son travail est le résultat d’une mise en scène visant à reconstituer le quotidien suivant la prise de vue. Nous sommes donc face à une réalité théâtralisée, à une image qui sème le doute sur ce qui relève de l’apparence ou du réel.

La galerie photographique du Centre George Pompidou nous propose donc une exposition qui questionne, qui interroge sur le sens et la portée de cette décennie dans l’histoire de l’Art. Et ce, à travers de grands chefs-d’oeuvres qu’il est toujours agréable de découvrir ou de redécouvrir sous un angle différent.


Centre Pompidou

Place Georges-Pompidou, 75004 Paris 

Du 24 février au 23 mai 2016, tous les jours sauf le mardi de 11h00 à 21h00

Galerie de photographies – Entrée libre
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Miniartextil – Invitation à table /?p=1258 /?p=1258#respond Tue, 22 Mar 2016 20:09:44 +0000 /?p=1258 Tu aimes te régaler à table ? Échanger avec tes proches autour d’un verre ? Tu es curieux de découvrir l’étendue de ce que l’on peut appeler « art textile » ? Alors cette exposition est pour toi petit internaute ! 

Le Château du Val Fleury de Gif-sur-Yvette présente une exposition des plus étonnantes en lien avec l’association Arte&Arte, composée de deux collectionneurs italiens. L’association, active depuis 25 ans, organise tous les ans une exposition autour de l’art textile dans son sens large et cette année… vous êtes invité à table ! Le château attire le regard quasi instantanément par l’immense structure gonflable placée sur les parterres devant, une oeuvre de Stefano Calderara, Le renard et le raisin faisant référence à une fable de La Fontaine.

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Etrange direz vous ? On nous parle de MINIartextil et l’on se retrouve face à quelque chose d’immense ! Entrez donc… vous serez surpris ! Le rez-de-chaussé est composé de petite nacelles accueillant chacune une petite oeuvre de textile autour du thème de la table, une cinquantaine environ ! Toutes plus minutieuses les unes que les autres, elles sont à regarder attentivement et délicatement. Si vous poursuivez votre chemin dans les étages, vous pourrez observer des oeuvres plus grandes d’artistes invités à participer, tous dans l’utilisation du textile à prendre au sens large du terme : tisser, épingler, lier. C’est ainsi que vous pourrez voir une oeuvre se rapportant à un gisant du Moyen-Âge recouvert d’une côte de maille tissée par l’artiste, ou encore des cocottes en papier assemblée afin de donner une forme pouvant rappeler les montagnes, un volcan ou encore une vague ; des tables recouvertes de chocolat, d’une nappe tissée de grains de riz, ou encore de livres en terre cuite. Avec cette dernière, Maria Lai joue avec la racine latine « texere » de « text » pour le textile ou le texte qui veut dire « tisser », comme vous tissez un tissus ou le fil d’une histoire..

Cette exposition se veut partage, échange, discussion, observation, … Prenez en plein les yeux !

 

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Château du Val Fleury

5 allée du Val Fleury – Gif-sur-Yvette

Entrée libre du mardi au samedi de 14h à 18h et le dimanche de 14h à 18h30 jusqu’au 22 avril 2016

Visites commentées par la médiatrice les week-ends

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La Fabuleuse Histoire des Mangas /?p=1234 /?p=1234#respond Fri, 27 Nov 2015 13:52:25 +0000 /?p=1234 Entre retour en enfance et pièces artistiques historiques, l’exposition présentée à Gif-sur-Yvette est conseillée à toi amateur du Japon, novice arrivé à tout hasard ou geek !

Deux espaces, deux univers : un rez-de-chaussée axé sur le côté historique du Manga avec de très belles pièces de collection et un étage sur Manga en tant que bande-dessinée où vous pourrez retrouver vos héros favoris (Naruto, San Goku, Sacha, etc.).

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« Manga ». Lorsque quelqu’un nous en parle, généralement c’est la partie bande-dessinée qui vient à l’esprit, ces petits livres que l’on pense au premier abord enfantin mais d’un univers bien plus large en réalité. En effet, le terme « Manga » – composé de deux idéogrammes « man » (exécuté de manière rapide et légère) et « ga » (dessin) – apparaît avec Hokusai comme titre pour ses carnets, datant du XIXème siècle : La Manga. Le terme ne désignera la bande-dessinée qu’au XXème siècle. Qu’est-ce que La Manga ? C’est un recueil de dessins de personnages dans leur quotidien, d’insectes, d’animaux, d’études de visages, etc., chaque carnet ayant son propre thème et apportant une énorme variété de dessins. À la base, réalisés comme catalogue de modèles pour ses élèves, ses carnets deviennent DSCN8367rapidement une source de motifs importante en France. Ils sont en effet beaucoup diffusée dans notre cher pays, et les artistes s’en sont rapidement emparés, tout d’abord copiant puis réinterprétant. Une forte influence s’opéra sur les impressionnistes dans la composition, les couleurs en aplats, les vues en plongée, mais aussi les gros plans caractéristiques de l’estampe japonaise. L’influence fut aussi fructueuse dans le domaine des arts décoratifs, découvert pendant une période artistique où l’on puisait dans les formes du passé et où l’art japonais constituait une source aléatoire sans prise en compte de la forme même de l’objet à orner.

Aujourd’hui, le terme de « manga » a évolué et n’est plus guère utilisé au Japon que par les gens nés avant la guerre, qui lui attribut le sens de « Bande-dessinée satirique ou à caractère critique et politique publiée dans la presse ». Pour la génération suivante, ce mot évoque les estampes de l’époque d’Edo et non les bandes-dessinées qui sont appelés des « Comics ». Ce n’est que l’occident qui garde le mot pour désigner des bandes-dessinées japonaises et c’est aujourd’hui le nom que tous le monde utilise.

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C’est ainsi que dans la seconde salle de l’exposition vous pourrez voir les goodies entourant les mangas tels Pokémon, Dragon Ball Z, Digimon, Astro Boy ou encore Goldorak vous indiquant les genres de mangas qui existent aujourd’hui (shojo, shonen, seinen, mecha, …) ainsi que l’univers qui aujourd’hui plaît beaucoup en France avec les conventions (salons du manga ou du jeu vidéo), le cosplay (réalisation de costumes de personnages appartenant aux mangas, jeux vidéos, séries, films, …) et l’apparition de mangas français !

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La collection de Pierre-Stéphane Proust présentée au Val Fleury est particulièrement complète et certaines de ses pièces sont en effet jalousées par le Musée du Manga à Tokyo, notamment le vélo Kamishibai (vélo utilisé comme support imagé pour raconter des histoires aux enfants dans la rue) qui est d’une conservation remarquable.

 

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Château du Val Fleury

5 allée du Val Fleury – Gif-sur-Yvette

Entrée libre du mardi au samedi de 14h à 18h et le dimanche de 14h à 18h30

Visites commentées par la médiatrice les jeudis et week-ends

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« Bloqués », le programme court du Petit Journal qui promet /?p=1211 /?p=1211#respond Wed, 09 Sep 2015 11:33:26 +0000 /?p=1211 En attendant qu’il se passe quelque chose, ils ont décidé de ne rien faire. Un pitch simple qui nous propose de retrouver Orelsan et Gringe au travers de situations de la vie courante, de constats et de réflexions le tout affalé sur leur canapé.

« Si j’étais riche, j’achète toutes les places pour le spectacle des Enfoirés et j’y vais pas. Comme ça à la fois les restos du coeur ils ont l’argent et personne est obligé d’écouter leur concert. »

Voila le genre de punchline que nous propose Bloqués. Et après seulement deux épisodes on peut vous le dire ; c’est du bon ! Bien que la présence des Casseurs Flowters ne soit pas évidente immédiatement, le succès est bien là et on a ri, beaucoup. Reconnu pour la qualité de leurs textes, les deux potes nous offrent des sketches tout aussi bien écris que réalisés. Et comme si Orelsan et Gringe ne suffisaient pas, Kyan Khojandi -la star de « Bref » diffusé en 2011- est aux commandes de ce nouveau programme court avec Bruno Muschio (à l’origine de Bref avec Kyan).

Face à tous les changements qu’a subi Canal+ depuis l’arrivé de Bolloré à sa tête, ce nouveau programme court est très certainement la pépite de cette rentrée. Drôle, bien écris, rythmé et avec se qu’il fait d’impertinence, on attends avec impatience les prochaines punchlines de nos amis flemmards.

 

Écrit par Mathieu Bourneuf

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Ouverture de la French Paper Gallery /?p=1038 /?p=1038#respond Fri, 24 Jul 2015 10:48:38 +0000 /?p=1038 Ça y est, c’est enfin le grand jour pour la French Paper Art Club et Geek-Art.net : leur nouvelle galerie est ouverte depuis hier soir ! Petits hobbits curieux que nous sommes, nous avons été y jeter un coup d’oeil …

Grand espace, lumineux et bien situé dans le 3ème arrondissement de Paris ! Un petit plus pour le sol en bois et les LED incrustées dans les murs qui donnent une petite touche rétro sympa. Les grands murs blancs de la galerie ont accueillis plusieurs sérigraphies exclusives d’artistes pour cette ouverture : street art, références aux jeux vidéos et même à notre cher Gandalf, et même une statue grandeur nature de CatWoman !

La galerie se lancera dans des expositions à la fois thématiques et monographiques, mélangeant la pop-culture, le geek-art, la musique, le cinéma, le street-art… Ils nous annoncent déjà une exposition sur DC Comics en septembre et d’ici la fin de l’année sur nos hobbits adorés. Cela promet une belle saison et un rendez-vous régulier à ne pas manquer !

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La galerie est ouverte du mardi au samedi, de 11h à 19h 

51, rue Volta 75003 Paris

Retrouvez les sur les réseaux sociaux et sur leurs sites personnels : Geek-Art & French Paper Art Club

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L’amour, la mort et le diable – une collection particulière /?p=954 /?p=954#respond Sun, 12 Jul 2015 15:41:17 +0000 /?p=954 Entre équilibre et déséquilibre, humour et noirceur, Jean Mairet présente sa collection sous le commissariat d’Hubert de Blomac à la Galerie des Hospices dans la jolie ville de Limoges. Que vous soyez du Limousin ou d’ailleurs, traversez le trou de la serrure telle Alice, et découvrez un environnement totalement bouleversé, baigné d’absurdités. Le chat de Cheshire vous invite au Pays des Merveilles, laissez-vous guider…

Chan Kai-Yuen  Je pense donc je suis 2006, Résine polychrome, 30 x 50 x 50 Collection J+C Mairet. © Chan Kai-Yuen

Chan Kai-Yuen
Je pense donc je suis
2006, Résine polychrome, 30 x 50 x 50 cm
Collection J+C Mairet. © Chan Kai-Yuen

Jean Mairet, tel le chapelier, vous accueille et scrute votre regard ainsi que votre réaction. Allez-vous aimer ? Détester ? Allez-vous comprendre ses choix et son humour ? Car oui, l’exposition fait sourire, il a caché pour vous des clins d’oeil que vous ne verrez peut être pas mais qui sont pourtant bien là ! Pour Jean Mairet, les artistes qui manquent d’humour ne font que de l’art appliqué, sans intérêt. Cette touche permet la folie, l’originalité et ouvre des portes que parfois, nous n’osons pas franchir. Ce « passage à l’acte » – comme le collectionneur aime le définir – est une affirmation de ses goûts et choix qui vont peut être vous surprendre, mais ne peuvent vous laisser indifférent.

« L’art, c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art » – Robert Filliou

Sa collection apparaît tel un rhizome, une ramification d’oeuvres gravitant autour de plusieurs thèmes : l’Homme et son corps, l’ironie et le diable. Le parcours proposé joue de nos perceptions et de nos sensations, il confond ainsi l’espace, le temps et le mouvement.

Charles Dreyfus Temps danse 1993-2001,objet, horloge de gare, moteurs, électronique, diamètre 100 cm Collection J+C Mairet. © Archives J+C

Charles Dreyfus
Temps danse
1993-2001,objet, horloge de gare, moteurs, électronique, diamètre 100 cm
Collection J+C Mairet. © Archives J+C

Scandée de plusieurs thèmes, l’exposition vous invite à commencer par le monde d’Alice où toutes vos connaissances du monde réel sont bouleversées : une horloge qui n’indique pas l’heure, une table où vous ne pouvez rien poser au risque qu’elle ne s’écroule, une photographie où l’on mange à l’envers, un Concert autistique où le son ne s’épanche que dans de petite chambres sonores en feutre où vous glissez la tête, et un chat accompagné d’une tartine, animés d’un moteur les faisant tourner sans cesse évoquant ainsi le mouvement perpétuel.

 

 

 

 

 

 

Julien Berthier Mouvement perpétuel 2005, taxidermie, moteur, alu, cuir, résine peinte, 30 x 50 x 30 cm Collection J+C Mairet. Courtesy galerie G.-P. et N. Vallois, Paris

Julien Berthier
Mouvement perpétuel
2005, taxidermie, moteur, alu, cuir, résine peinte, 30 x 50 x 30 cm
Collection J+C Mairet. Courtesy galerie G.-P. et N. Vallois, Paris

Le second espace s’apparente plus au corps, à celui qui vous est affiché de face, sans tabou : la Vieille femme aux tatouages de Gilles Barbier nous regarde, nous gêne avec son corps en cire, nu, marqué par l’âge, recouvert de tatouages de marque de beauté – un clin d’oeil à la recherche d’un éclat éternel par les femmes de nos jours -, les corps nus frontaux de Vincent Corpet nous encerclent dans une salle, empêchant notre regard d’y échapper, ou encore Temps mort vidéo d’Emmanuel Carlier où l’image des corps nus sont capturé dans un instant suspendu mais dont la vidéo redonne vie, tournant autour, donnant l’impression de « pouvoir de se déplacer à l’intérieur d’un temps arrêté », et ainsi apparaître tel un « fantasme d’immortalité ». Le dernier aspect de l’exposition est plutôt morbide et parfois violent avec Le grand enterrement de Stéphane Pencréac’h ou encore Flower Serial Killer de Pascal Bernier, où l’artiste incarne le rôle de Dexter à la perfection mais avec des fleurs !

N’hésitez plus, c’est un coup de coeur de la rédaction : prenez votre billet et allez prendre le soleil à Limoges afin de ne pas rater cette magnifique collection !

 


L’AMOUR, LA MORT ET LE DIABLE – UNE COLLECTION PARTICULIÈRE

Exposition du 19 juin au 18 octobre 2015

Galerie des Hospices – 6 rue Louis Longuequeue – 87000 LIMOGES

Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 19h

Tarifs :

  • Plein tarif : 3€
  • Tarif réduit : 1€ (groupes à partir de 10 personnes, étudiants et scolaires à partir de 12 ans)
  • Gratuit pour les – de 12 ans et titulaires de minima sociaux

 

 

 

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Au bord des mondes /?p=569 /?p=569#respond Sun, 15 Mar 2015 19:33:20 +0000 http://heylisten.org/?p=569 Pour ce deuxième #OnVisitePourVous nous sommes retournés au Palais de Tokyo afin de voir l’exposition Au Bord des Mondes qui paraissait quelque peu étrange et originale !

Le musée à souhaité exposer des artistes non considérés comme des artistes en soit mais plutôt comme des inventeurs, des chercheurs, des … gens étranges ! Plusieurs « artistes » exposés m’ont bluffés comme Bridget Polk qui, lors de séances de méditation profondes, place des rochers, parpaings, etc. en équilibre les uns sur les autres de manière impressionnante ! Certaines « sculptures » se cassant la figure, vous pourrez peut être avoir la chance de voir l’artiste venir elle-même replacer les pierres dans une grande concentration. Vous pourrez aussi voir l’oeuvre mouvante de Théo Jansen : une espèce de machine faites de tuyaux et de bouteilles vide se déplaçant sur le côté par le biais de l’air. Une petite vidéo vous la montre d’ailleurs se déplacer sur la plage en présence de l’artiste.

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D’autres vont s’intéresser à la toile de l’araignée comme sculpture filaire (la présence de madame araignée n’était point requise, dieu merci), deux japonais ont créés un robot féminin qui est sensée se tourner vers vous lorsque vous l’appelez par son prénom, une autre s’intéresse aux larmes et à leur retranscription au microscope suivant le sentiment selon lequel elles ont été versées, Kenji Kawakami va vous présenter ses inventions totalement loufoques, etc.

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Je vous conseille tous cette exposition qui dure jusqu’au 17 mai 2015 et où de gentils médiateurs pourront tout vous expliquer ! On en vient à se demander qu’est-ce que l’artiste ? Pouvons nous tous l’être au fond de nous ? Une belle exposition qui soulève beaucoup de questions essentielles dans l’art.

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Sculptures sur mine de crayons /?p=542 /?p=542#respond Wed, 11 Mar 2015 18:00:15 +0000 http://heylisten.org/?p=542 Salavat Fidai est un artiste russe au talent étonnant. C’est sur son compte Instagram que cet artiste, très fortement inspiré par la culture pop, partage ses créations ; des sculptures sur les mines de ses crayons. 

Le résultat est particulièrement bluffant lorsque l’on sait qu’on galère ne serait-ce que pour avoir une mine correcte avec son taille crayon. Portrait connu (Batman, Dark Vador) ou objet du quotidien, tout autant de sculptures à la main qui exige une incroyable dextérité et précisions.

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Vous pouvez retrouver toutes ses réalisations sur son compte Instagram.

 

Écrit par Mathieu Bourneuf

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Les Kassos, les personnages de notre enfance revisités /?p=517 /?p=517#comments Sat, 28 Feb 2015 13:27:39 +0000 http://heylisten.org/?p=517 Que sont devenus les personnages qui ont bercé notre enfance? Qu’en est-il de Kasimir? Muldor et Scully sont-ils toujours en activité? Ou encore est-ce que Olivier (Olive et Tom) a enfin fini sa passe? Heureusement, la série Les Kassos nous donne de leurs nouvelles.

Produit par Canal Factory et Bobby Prod, chaque jeudi nous retrouvons  ces fameux personnages chez l’assistance sociale. Clichés, humour sale et caricature extrême, Les Kassos se caractérisent par une absence totale de retenu qui vous fera pleurer de rire. Placé dans le rôle de l’assistance sociale (à l’accent afwicain naturellement), nous redécouvrons nos héros devenus misérables et parfois détestables.

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Misérables mais si drôles ! C’est là toute la force et la qualité de cette série ; les auteurs parviennent avec incroyable habileté à redonner vie à ces univers tout y ajoutant un ton décalé et original. Un rendu unique grâce à un doublage hors norme et à un traité graphique minutieux. En effet, il vous faudra plusieurs épisodes pour voir toutes les subtilités dans le dessin de chacun des personnages.

Ainsi, ne vous étonnez pas de croiser nos deux Gaulois préférés devenu des accros à la boisson, Kasimir accusé d’attouchement sur mineur, ou encore le Père Fouras et ses devinettes.

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« Tu te rappelle quand on était gosse et qu’on regardait Kasimir? Tu sais le dinosaure et l’ile aux enfants! ». Voila la vraie force de cette série ; bien que ce soit travaillé le résultat parait évident car en tant que fan nous y avons déjà pensé au moins une fois. Qui n’a jamais ris sur la longueur du stade de foot dans Olive et Tom?

Rien que pour vous, je vous ai concocté une petite sélection des épisodes qui m’ont le plus fait rire :

Saison 1 – Les Kassos 14 Papi Fougasse et les Proumfs

Saison 1 – Les Kassos 16 Les Daltonne et Captain Olivio

Saison 2 – Les Kassos 17 Moc & Darty – Sachatte & Pedro

Saison 2 – Les Kassos 18 Sachatte & Pedro – Lapin du métro


Vous pouvez aussi retrouver la totalité de ces épisodes sur leur chaine YouTube ici.

N’hésitez pas à vous y abonner ainsi qu’à les suivre sur les réseaux sociaux, car il faut l’admettre ils n’ont pas le succès qu’il mérite.

  • /a24a5be7a6076556c8c2f16e5065bd40/LesKassos
  • https://twitter.com/LesKassos

Écrit par Mathieu Bourneuf

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