L’E3, convention et conférence annuelle autour des jeux vidéos à Los Angeles se déroulant du 14 au 16 juin 2016, nous a présenté son lot de nouveautés ! Nintendo a bien sûr parlé de son nouveau Zelda : Breath of the Wild, récemment repoussé à 2017. Notre attente est grandement récompensée lorsque l’on voit la qualité du gameplay, des graphismes et les améliorations que Nintendo apporte à l’une de ses licences phare.
Deux espaces, deux univers : un rez-de-chaussée axé sur le côté historique du Manga avec de très belles pièces de collection et un étage sur Manga en tant que bande-dessinée où vous pourrez retrouver vos héros favoris (Naruto, San Goku, Sacha, etc.).
« Manga ». Lorsque quelqu’un nous en parle, généralement c’est la partie bande-dessinée qui vient à l’esprit, ces petits livres que l’on pense au premier abord enfantin mais d’un univers bien plus large en réalité. En effet, le terme « Manga » – composé de deux idéogrammes « man » (exécuté de manière rapide et légère) et « ga » (dessin) – apparaît avec Hokusai comme titre pour ses carnets, datant du XIXème siècle : La Manga. Le terme ne désignera la bande-dessinée qu’au XXème siècle. Qu’est-ce que La Manga ? C’est un recueil de dessins de personnages dans leur quotidien, d’insectes, d’animaux, d’études de visages, etc., chaque carnet ayant son propre thème et apportant une énorme variété de dessins. À la base, réalisés comme catalogue de modèles pour ses élèves, ses carnets deviennent rapidement une source de motifs importante en France. Ils sont en effet beaucoup diffusée dans notre cher pays, et les artistes s’en sont rapidement emparés, tout d’abord copiant puis réinterprétant. Une forte influence s’opéra sur les impressionnistes dans la composition, les couleurs en aplats, les vues en plongée, mais aussi les gros plans caractéristiques de l’estampe japonaise. L’influence fut aussi fructueuse dans le domaine des arts décoratifs, découvert pendant une période artistique où l’on puisait dans les formes du passé et où l’art japonais constituait une source aléatoire sans prise en compte de la forme même de l’objet à orner.
Aujourd’hui, le terme de « manga » a évolué et n’est plus guère utilisé au Japon que par les gens nés avant la guerre, qui lui attribut le sens de « Bande-dessinée satirique ou à caractère critique et politique publiée dans la presse ». Pour la génération suivante, ce mot évoque les estampes de l’époque d’Edo et non les bandes-dessinées qui sont appelés des « Comics ». Ce n’est que l’occident qui garde le mot pour désigner des bandes-dessinées japonaises et c’est aujourd’hui le nom que tous le monde utilise.
C’est ainsi que dans la seconde salle de l’exposition vous pourrez voir les goodies entourant les mangas tels Pokémon, Dragon Ball Z, Digimon, Astro Boy ou encore Goldorak vous indiquant les genres de mangas qui existent aujourd’hui (shojo, shonen, seinen, mecha, …) ainsi que l’univers qui aujourd’hui plaît beaucoup en France avec les conventions (salons du manga ou du jeu vidéo), le cosplay (réalisation de costumes de personnages appartenant aux mangas, jeux vidéos, séries, films, …) et l’apparition de mangas français !
La collection de Pierre-Stéphane Proust présentée au Val Fleury est particulièrement complète et certaines de ses pièces sont en effet jalousées par le Musée du Manga à Tokyo, notamment le vélo Kamishibai (vélo utilisé comme support imagé pour raconter des histoires aux enfants dans la rue) qui est d’une conservation remarquable.
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Château du Val Fleury
5 allée du Val Fleury – Gif-sur-Yvette
Entrée libre du mardi au samedi de 14h à 18h et le dimanche de 14h à 18h30
Visites commentées par la médiatrice les jeudis et week-ends
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Minecraft c’est plus de 100 millions de joueurs à travers le monde. Racheté 2 milliards par Microsoft, le jeu vidéo à la plus large communauté propose au joueur d’évoluer dans un monde cubique, rempli de matériaux à exploiter pour sa progression. Survie, construction, combats, les possibilités qu’offre Minecraft sont quasiment infinis.
Avec l’opération Minecraft Rebuild, les joueurs et constructeurs Minecraft ont l’opportunité d’aider le pays à se relever. En effet, grâce à un monde « Rebuild Nepal » les joueurs sont invités à construire une ville avec la possibilité d’acheter des outils pour accélérer leur progression. Qu’il s’agisse d’une hache, d’une épée pour se défendre des monstres hostiles ou d’une pioche pour récolter les matériaux, chacune de ces options est proposée contre 1$ lui même reversé à des associations aidant le pays dans sa reconstruction.
Minecraft Rebuild from Dhanush Paramesh on Vimeo.
Par ce concept original et résolument engageant, Minecraft se transforme en véritable plateforme de don au service d’une noble cause. Soulignons cependant que tout ceci n’est qu’un concept proposé par 3 étudiants de la Miami Ad School.
Écrit par Mathieu Bourneuf
]]>Grand espace, lumineux et bien situé dans le 3ème arrondissement de Paris ! Un petit plus pour le sol en bois et les LED incrustées dans les murs qui donnent une petite touche rétro sympa. Les grands murs blancs de la galerie ont accueillis plusieurs sérigraphies exclusives d’artistes pour cette ouverture : street art, références aux jeux vidéos et même à notre cher Gandalf, et même une statue grandeur nature de CatWoman !
La galerie se lancera dans des expositions à la fois thématiques et monographiques, mélangeant la pop-culture, le geek-art, la musique, le cinéma, le street-art… Ils nous annoncent déjà une exposition sur DC Comics en septembre et d’ici la fin de l’année sur nos hobbits adorés. Cela promet une belle saison et un rendez-vous régulier à ne pas manquer !
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La galerie est ouverte du mardi au samedi, de 11h à 19h
51, rue Volta 75003 Paris
Retrouvez les sur les réseaux sociaux et sur leurs sites personnels : Geek-Art & French Paper Art Club
]]>Des super pouvoirs? Nop. Un milliardaire aux tendances nocturnes? Nop. Un ancien scientifique victime d’une étrange mutation alors? Toujours pas. Il est américain au moins? Encore moins.
C’est Supreet Singh Manchanda, un fan de bande dessiné, qui est à l’origine de ce projet. En collaboration avec la scénariste Eileen Alden et dessiné par Amit Tayal, ils ont pour ambition de créer un héros moderne, à l’instar de nos héros favoris qui ont, mine de rien, plus de 50 ans pour la plupart. Un personnage naturellement plus fidèle à la réalité à qui il est très facile de s’identifier, particulièrement pour les enfants Sikh.
(Pour info le Sikhisme est la 5e plus grande religion, avec plus de 20 millions de fidèles en Inde et n’est pas connecté à l’extrémisme islamique) Mais ce héros n’en reste pas moins un fier défenseur de la justice et n’aime pas les méchants. Et là encore, notre héros fan d’Elvis, fait face à des super vilains tout aussi réel ; les talibans et leur chef Salar Al-Amok déterminé à brûler les livres d’une école de filles en Afghanistan.
“C’est notre manière de dire que ça n’a rien à voir avec l’Islam, que ce sont des gens fous qui ne savent pas vivre avec des valeurs normales“ confie l’auteur dans un article du Guardian.
Have you read the Intro Issue of the first ever Sikh Superhero comic? Available now! Only at http://t.co/1z7ZRpZKoc pic.twitter.com/pzl5WClQTX — eileen alden (@supersikhcomic) 13 Mars 2015
Et le succès ne s’est pas fait attendre pour ce projet ambitieux comme le montre l’incroyable soutien reçu sur le projet Kickstarter ; en seulement 27 heures le montant de 5000 dollars souhaité était acquis. Et c’est pas fini puisque les dons s’élèvent actuellement à plus de 22 000 dollars, leur permettant ainsi de sortir au moins quatre numéros. Vous pouvez par ailleurs continuer à les soutenir en cliquant ici. Après Thor version femme, Captain America afro-américain ou encore Kamala Khan (alias Ms.Marvel) l’héroine musulmane de Marvel, Super Sikh s’inscrit dans cette vague de modernisation de l’univers comics. Un phénomène des plus intéressants !
Écrit par Mathieu Bourneuf
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Difficile d’avaler la pilule lorsqu’on parle d’adaptation cinématographique de DBZ depuis le navet qu’à été Dragon Ball Evolution. Un échec qui s’explique aussi par la complexité à adapter le manga en prise de vue réelle (avec des acteurs) à laquelle se sont confronté fan et professionnels.
Mais cet épisode pilote nous donne un tout autre sentiment. Des costumes soignées, un jeu d’acteur léché, un scénario qui respecte l’histoire originale de l’oeuvre et le tout avec de superbes effets spéciaux.
Pour rappel, l’Histoire de Trunks (diffusé en 1993) raconte les aventures de Trunks (accompagné de Gohan) qui vit dans un futur dévasté où les cyborg C17 et C18 règnent par la terreur et la mort. Un massacre qui na pu être empêcher par San Goku car mort d’une grave maladie. Trunks va donc avec sa mère Bulma créer une machine afin de se rendre dans le passé pour avertir Goku du danger et ainsi sauver le futur.
Si vous souhaitez voir l’épisode 2, vous pouvez faire un don ici.
Écrit par Mathieu Bourneuf
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Une réalisation d’une quinzaine de minutes qui nous semble pourtant tellement court grâce à une totale immersion. Le rythme, les personnages, les costumes ou encore les effets spéciaux, tout autant d’éléments qui rendent incroyablement bien. Pour notre plus grand plaisir !
Rappelons qu’un film Power Rangers est prévu en 2016 par Lionsgate, le studio qui a réalisé au cinéma la saga Hunger Games. Quoi qu’il en soit, Joseph Kahn et ce court métrage ont mit la barre très haute pour ce studio !
Écrit par Mathieu Bourneuf
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Fight Club 2, prendra la forme d’une saga de 10 comics édités par Dark Horse à partir du 27 Mai 2015 et sera dessinée par Cameron Stewart et scénarisée par Chuk Palahniuk, l’auteur du roman qui a inspiré le film. L’histoire se déroulera 10 années après la fin du film, Jack et Marla voient leur mariage décliner et leurs fils de 9 ans se fait kidnapper par Tyler, faisant une nouvelle fois la vie de Jack un enfer.
Joint à cette annonce, une superbe couverture pour le premier tome signée du talentueux Lee Berjmero.
FIGHT CLUB 2 pic.twitter.com/bdEGvBwKhd
— lee joel bermejo (@ljbermejo) 10 Février 2015
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Écrit par Mathieu Bourneuf
]]>Parlons Couleurs, parlons Geek, parlons Art ! Aujourd’hui, c’est l’artiste Nicky Barkla que je vous présente !
Tout d’abord une petite présentation sans prétention de l’artiste ! Nicky Barkla est une jeune artiste-peintre australienne de 20 ans qui comme vous pouvez le voir aime la couleur. Elle représente en peinture des emblèmes de la culture « geek » comme Dark Maul, Golum ou encore Sonic. Les couleurs acidulées s’immiscent les unes dans les autres donnant du mouvement au portrait et créant quelque chose de totalement fantastique.
J’aime ce côté complètement déluré donné à des personnages considérés comme bizarres voir comme « les méchants » dans le monde du geek. Ce Golum coloré est totalement ENVOUTANT ! Cela casse tout le côté « sombre » du personnage. Bon, par contre on garde toujours le côté un peu dérangé « mon précieeuuux » avec toutes ces couleurs dans tous les coins !
Comme Nicky Barla le dit elle-même :
« C’est comme de poser un chapeau de clown sur la tête de Dark Vador et lui demander de s’amuser un peu. »
Elle désacralise totalement le stéréotype du « méchant » qui passe du sombre au clair, du noir au coloré ! Le contraste est fort mais personnellement ne me choque pas du tout, au contraire : J’ADORE.
On se rend compte aujourd’hui, que la culture que l’on peut appeler « geek » – même si aujourd’hui ce terme désigne beaucoup trop de choses différentes – a un poids essentiel dans l’art. En effet, l’artiste cherchera toujours une inspiration sur ce qui l’entoure, la culture populaire dans laquelle il a grandit. Ce n’est plus la religion qui est utilisé comme source d’inspiration artistique mais l’univers des jeux vidéo et de la SF. Aujourd’hui c’est sur Mario et Rayman que l’on joue sur la Wii et non un remake de l’Ancien Testament !
Bref en gros, j’aime, j’adore, je plussoie ! Golum, Président, Golum, Président ! – ok, je sors.
Bibliographie :
Thomas Olivri, Geek-Art, Une Anthologie, Huginn & Muninn, 2013
Site Web de Nicky Barkla pour les images :
offtoseethewizard.deviantart.com
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La Tate Gallery à Londres lance un projet totalement innovant dans l’approche de ses collections et propose de rentrer dans les peintures par le biais du jeu Minecraft.
Si vous ne connaissez pas Minecraft, c’est le Sims des mecs (bouh, je vais me retrouver avec toute la gente masculine sur le dos) ! C’est un jeu de liberté totale. Tout est constructible par le biais de cubes de terre, de roche ou autre. On peut ainsi créer toutes sortes de choses (des maps) et le joueur peut ensuite y évoluer en toute liberté. La Tate Gallery a fait appel à des créateurs de map tel que Dragnoz et à des constructeurs Minecraft tels que Kupo, Featherblade et Tewkesape pour recréer des peintures et permettre à des joueurs de s’y aventurer. Deux maps sont aujourd’hui disponibles : The Pool of London de Derain et Soul of the Soulless City de Christopher Nevinson.
André Derain, The Pool of London, 1906
Christopher Nevinson, The Soul of the Soulless City, 1920
Plusieurs autres sont prévues courant 2015, d’une toute autre difficulté :
John Singer Sargent, Carnation, Lily, Lily, Rose, 1885-6
Peter Blake, The Toy Shop, 1962
John Martin, The Destruction of Pompeii and Herculaneum, 1822
Cornelia Parker, Cold Dark Matter: An Exploded View, 1991