Le Château du Val Fleury de Gif-sur-Yvette présente une exposition des plus étonnantes en lien avec l’association Arte&Arte, composée de deux collectionneurs italiens. L’association, active depuis 25 ans, organise tous les ans une exposition autour de l’art textile dans son sens large et cette année… vous êtes invité à table ! Le château attire le regard quasi instantanément par l’immense structure gonflable placée sur les parterres devant, une oeuvre de Stefano Calderara, Le renard et le raisin faisant référence à une fable de La Fontaine.
Etrange direz vous ? On nous parle de MINIartextil et l’on se retrouve face à quelque chose d’immense ! Entrez donc… vous serez surpris ! Le rez-de-chaussé est composé de petite nacelles accueillant chacune une petite oeuvre de textile autour du thème de la table, une cinquantaine environ ! Toutes plus minutieuses les unes que les autres, elles sont à regarder attentivement et délicatement. Si vous poursuivez votre chemin dans les étages, vous pourrez observer des oeuvres plus grandes d’artistes invités à participer, tous dans l’utilisation du textile à prendre au sens large du terme : tisser, épingler, lier. C’est ainsi que vous pourrez voir une oeuvre se rapportant à un gisant du Moyen-Âge recouvert d’une côte de maille tissée par l’artiste, ou encore des cocottes en papier assemblée afin de donner une forme pouvant rappeler les montagnes, un volcan ou encore une vague ; des tables recouvertes de chocolat, d’une nappe tissée de grains de riz, ou encore de livres en terre cuite. Avec cette dernière, Maria Lai joue avec la racine latine « texere » de « text » pour le textile ou le texte qui veut dire « tisser », comme vous tissez un tissus ou le fil d’une histoire..
Cette exposition se veut partage, échange, discussion, observation, … Prenez en plein les yeux !
__________________
Château du Val Fleury
5 allée du Val Fleury – Gif-sur-Yvette
Entrée libre du mardi au samedi de 14h à 18h et le dimanche de 14h à 18h30 jusqu’au 22 avril 2016
Visites commentées par la médiatrice les week-ends
]]>
Deux espaces, deux univers : un rez-de-chaussée axé sur le côté historique du Manga avec de très belles pièces de collection et un étage sur Manga en tant que bande-dessinée où vous pourrez retrouver vos héros favoris (Naruto, San Goku, Sacha, etc.).
« Manga ». Lorsque quelqu’un nous en parle, généralement c’est la partie bande-dessinée qui vient à l’esprit, ces petits livres que l’on pense au premier abord enfantin mais d’un univers bien plus large en réalité. En effet, le terme « Manga » – composé de deux idéogrammes « man » (exécuté de manière rapide et légère) et « ga » (dessin) – apparaît avec Hokusai comme titre pour ses carnets, datant du XIXème siècle : La Manga. Le terme ne désignera la bande-dessinée qu’au XXème siècle. Qu’est-ce que La Manga ? C’est un recueil de dessins de personnages dans leur quotidien, d’insectes, d’animaux, d’études de visages, etc., chaque carnet ayant son propre thème et apportant une énorme variété de dessins. À la base, réalisés comme catalogue de modèles pour ses élèves, ses carnets deviennent rapidement une source de motifs importante en France. Ils sont en effet beaucoup diffusée dans notre cher pays, et les artistes s’en sont rapidement emparés, tout d’abord copiant puis réinterprétant. Une forte influence s’opéra sur les impressionnistes dans la composition, les couleurs en aplats, les vues en plongée, mais aussi les gros plans caractéristiques de l’estampe japonaise. L’influence fut aussi fructueuse dans le domaine des arts décoratifs, découvert pendant une période artistique où l’on puisait dans les formes du passé et où l’art japonais constituait une source aléatoire sans prise en compte de la forme même de l’objet à orner.
Aujourd’hui, le terme de « manga » a évolué et n’est plus guère utilisé au Japon que par les gens nés avant la guerre, qui lui attribut le sens de « Bande-dessinée satirique ou à caractère critique et politique publiée dans la presse ». Pour la génération suivante, ce mot évoque les estampes de l’époque d’Edo et non les bandes-dessinées qui sont appelés des « Comics ». Ce n’est que l’occident qui garde le mot pour désigner des bandes-dessinées japonaises et c’est aujourd’hui le nom que tous le monde utilise.
C’est ainsi que dans la seconde salle de l’exposition vous pourrez voir les goodies entourant les mangas tels Pokémon, Dragon Ball Z, Digimon, Astro Boy ou encore Goldorak vous indiquant les genres de mangas qui existent aujourd’hui (shojo, shonen, seinen, mecha, …) ainsi que l’univers qui aujourd’hui plaît beaucoup en France avec les conventions (salons du manga ou du jeu vidéo), le cosplay (réalisation de costumes de personnages appartenant aux mangas, jeux vidéos, séries, films, …) et l’apparition de mangas français !
La collection de Pierre-Stéphane Proust présentée au Val Fleury est particulièrement complète et certaines de ses pièces sont en effet jalousées par le Musée du Manga à Tokyo, notamment le vélo Kamishibai (vélo utilisé comme support imagé pour raconter des histoires aux enfants dans la rue) qui est d’une conservation remarquable.
__________________
Château du Val Fleury
5 allée du Val Fleury – Gif-sur-Yvette
Entrée libre du mardi au samedi de 14h à 18h et le dimanche de 14h à 18h30
Visites commentées par la médiatrice les jeudis et week-ends
]]>
Gérard Uféras est un photographe parisien humaniste. L’homme et la vie sont au coeur de son travail de photographe-journaliste tout comme Henri Cartier-Bresson et Willy Ronis. Commençant photographe à Libération, il s’est ensuite tourné vers le portrait en suivant des thèmes.
Paris d’Amour est une série réalisée entre 2008 et 2010 où il va assister à 70 mariages et PACS à Paris et dans sa proche banlieue. Il choisit de suivre des mariages de différentes communautés religieuses, culturelles et sociales afin de dépeindre la multi-culturalité de la ville de Paris et de démontrer par là sa richesse. Il montre ainsi que malgré nos communautés différentes, que l’on soit juif, musulman, chrétien, pauvre ou riche, le but de tout homme est … l’Amour. Il présente la volonté de « bien vivre ensemble », de joie, d’amour présent en chacun de nous. Gérard se plonge ainsi au coeur des invités, dansant avec eux afin de capter LE moment, L’instant T.
Le Château du Val Fleury à Gif-sur-Yvette qui accueille aujourd’hui son exposition, après l’Hôtel de Ville de Paris, présente son travail sur deux étages. Sa volonté a été de séparer d’un côté la préparation du mariage et la cérémonie et de l’autre la fête. Il va ainsi suivre chaque étape du mariage, dans l’intimité de la mariée et du marié afin de retranscrire au mieux toutes ces émotions autour de ce jour de joie. Captant les moments naturels qu’un photographe de mariage ne prend pas. Il s’immisce dans cette célébration pour en sortir des bouts de vie.
Paris d’Amour est aujourd’hui d’autant plus marquante au vu des évènements du 7 janvier et prouve dans ces photos que Paris est une ville d’amour, de rassemblement de toutes communautés !
N’hésitez pas à aller faire un tour sur son site pour voir le reste de son travail ! http://www.gerarduferas.com/
]]>