Takis et les champs magnétiques
Pour commencer cette nouvelle rubrique #OnVisitePourVous, nous sommes allés voir pour vous la rétrospective de l’artiste grec Takis, au Palais de Tokyo à Paris. Une exposition interactive où Takis fait léviter les objets au-dessus de nos têtes !
Takis est un artiste né en 1925 à Athènes et c’est à partir de 1955 qu’il étudie l’art cinétique et qu’il créé ses premiers signaux. Vous pouvez ainsi en voir quelque uns dans son bassin des signaux sur l’esplanade de la Défense, s’inspirant des sculptures de Giacometti ! Il s’intéresse à l’énergie des champs magnétiques dans ses sculptures dans lesquelles il intègre le mouvement, la lumière, la musique, combinés à l’usage des aimants.
Vous pouvez ainsi vous amuser à suivre une ligne métallique sur le mur à l’aide d’une boussole et y observer l’affolement des aiguilles, lancer des clous sur une parois métallique (en présence d’un médiateur), mettre en marche un gong et écouter de la musique où un électro-aimant attire et repousse une aiguille heurtant une corde, produisant ainsi un son (Musicale, 1977).
Il suspend des éléments métalliques à des fils, retenu par un aimant ! Il en joue ainsi sur des toiles où l’aimant créé ainsi une bosse sous la toile donnant du relief à l’oeuvre et jouant sur la lumière. Il les appelle les télépeintures.
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