Aujourd’hui je vais vous parler d’un spot diffusé en 2014 pour Amnesty International France qui reprend la parole avec son agence partenaire depuis plus de 10 ans ; TBWA Paris. 

Très présent « publicitairement » parlant, Amnesty International s’est déjà illustrée à plusieurs reprises par de superbes communications. Des réussites grâces à des concepts créatifs fort et impactant mais également par des prouesses techniques dont on parlera dans un prochain numéro #teasing.

Dans ce spot, l’ONGI souhaite démontrer le pouvoir de la mobilisation au travers des signatures. Des milliers de signatures qui ont permises depuis plus de 50 ans de nombreuses libérations. Un discours fréquent pour la marque puisqu’elle communique régulièrement sur le poids de chaque signature, symboles de notre engagement individuel contre ces injustices face aux droits humains. Bien que familier, Amnesty parvient pourtant encore à nous étonner avec cette nouvelle interprétation.

En effet, ce spot nous fait vivre le parcours d’un manifestant, depuis son arrestation jusqu’à sa libération grâce à la mobilisation des citoyens. Mais la force de cette création repose dans son incroyable réalisation. En 3D et entièrement composé de stylos, ces derniers prennent vie comme un tableau à clous et donnent un résultat bluffant. Cette direction artistique prend tout son sens à la fin du spot lorsque le corps du manifestant disparait parmi les stylos. De stylos figés, impuissants et spectateurs symbolisants notre attitude face à ces injustices, ces stylos se lèvent et rejoignent le combat en sortant leur mine pour ajouter leur signature. Cette prouesse est d’ailleurs sublimée par la musique de Paolo Nutini (Iron sky) avec un extrait du discours de Charlie Chaplin « Le Dictateur ».